VIABILITÉ FINANCIÈRE

RÉTROSPECTIVE DE L’ANNÉE - NOS RÉSULTATS

SAISONNALITÉ ET DONNÉES FINANCIÈRES TRIMESTRIELLES

Le tableau ci-dessous présente un condensé des données financières des huit trimestres précédents. Ces données trimestrielles ne sont pas auditées, mais ont été établies sur la même base que les états financiers consolidés annuels. Nous abordons dans la prochaine section les facteurs à l’origine des variations de nos résultats au cours des huit derniers trimestres.


Exercice terminé le 31 mars 2018
T1 T2 T3 T4
Revenus 113 208 119 194 139 852 200 821
Financement public 238 767 292 517 303 550 372 915
Dépenses (395 255) (389 352) (458 189) (588 100)
Résultat avant autres gains et pertes (43 280) 22 359 (14 787) (14 364)
Autres gains et pertes 53 658 (8 062) 577 (8 665)
Résultat net de la période en IFRS 10 378 14 297 (14 210) (23 029)
 
Résultat d'exploitation sur une base courante 31 419 13 783 11 379 (7 887)
Exercice terminé le 31 mars 2017
T1 T2 T3 T4
Revenus 114 606 176 825 138 045 127 444
Financement public 223 126 256 063 288 777 331 119
Dépenses (354 271) (430 286) (445 132) (494 722)
Résultat avant autres gains et pertes (16 539) 2 602 (18 310) (36 159)
Autres gains et pertes (1 402) (719) (93) (148)
Résultat net de la période en IFRS (17 941) 1 883 (18 403) (36 307)
 
Résultat d'exploitation sur une base courante (7 489) 2 018 8 757 (25 557)

Nos résultats d’exploitation sont assujettis à des fluctuations saisonnières qui ont des retombées importantes d’un trimestre à l’autre.

Le caractère saisonnier de nos revenus reflète les conditions du marché, la conjoncture économique et les habitudes d’écoute, comme cela est le cas pour tous les diffuseurs généralistes. Les revenus générés par nos activités courantes au deuxième trimestre de l’exercice sont habituellement les plus faibles en raison de la baisse des cotes d’écoute pendant la saison estivale. Par comparaison, les revenus générés par les activités courantes au troisième trimestre sont plus élevés parce que les auditoires sont plus nombreux et que plus d’annonceurs achètent du temps d’antenne en prévision de la période des fêtes.

Le financement public est comptabilisé dans le résultat de la Société en fonction des dépenses nettes budgétées pour le trimestre. Les budgets mensuels et trimestriels sont établis en s’appuyant sur le budget annuel approuvé par le Conseil d’administration au début de chaque exercice, et reflètent le financement attendu pour l’exercice ainsi que les fluctuations saisonnières des dépenses et des revenus autogénérés.

Les dépenses liées aux activités courantes tendent également à suivre un cycle saisonnier en raison des variations de la grille de programmation. Les dépenses d’exploitation ont tendance à être plus élevées au quatrième trimestre, puisque c’est la période de l’année où la Société prépare la saison de radiodiffusion automnale et finalise les projets à livrer avant la fin de l’exercice.

D’autres facteurs peuvent avoir une incidence sur le résultat net d’un trimestre à l’autre, notamment les gains ou les pertes de change, les fluctuations de la juste valeur des instruments financiers dérivés ainsi que la dépréciation et la vente d’actifs. Le cas échéant, ces variations sont comptabilisées en autres gains et pertes.

COMPARATIF ENTRE 2017-2018 ET 2016-2017 PAR TRIMESTRE


Trimestre Revenus Dépenses
T1

Revenus

La baisse des revenus comparativement à la même période de l’exercice précédent tient principalement à l’effet combiné de la diminution des ventes de contenu et de celle des revenus d’abonnement sur nos plateformes spécialisées.

Ces replis ont été en partie compensés par la croissance de nos revenus publicitaires à la télévision généraliste, principalement ICI RADIO-CANADA TÉLÉ, et de nos revenus tirés de la publicité numérique.

Dépenses

Les dépenses sont supérieures à celles de la période correspondante de l’exercice précédent, en phase avec notre intention d’accroître le contenu original présenté sur toutes nos plateformes. Notamment, nous avons proposé plus d’émissions originales d’arts et de divertissement, investi dans diverses initiatives pour le 150e anniversaire du Canada et continué d’investir dans nos capacités numériques.

T2

Revenus

Les revenus du deuxième trimestre de 2017-2018 ont été en deçà de ceux du trimestre correspondant de 2016-2017. Cette variation s’explique principalement par la comptabilisation, à l’exercice précédent, de revenus tirés de la couverture des Jeux Olympiques de Rio 2016.

Cette baisse totale a été en partie compensée par une hausse des revenus générés par nos activités courantes, attribuable aux très bonnes cotes d’écoute de Radio-Canada et à la croissance de nos revenus publicitaires numériques.

Dépenses

Les dépenses du deuxième trimestre de 2017-2018 ont été en deçà de celles du trimestre correspondant de l’exercice précédent. Cette variation s’explique principalement par la comptabilisation, à l’exercice précédent, de coûts associés à la couverture des Jeux Olympiques de Rio 2016.

Cette baisse a été en partie compensée par l’augmentation de nos dépenses courantes, attribuable à la diffusion de plus de contenus originaux sur nos plateformes durant la saison estivale. Nous avons notamment proposé plus d’émissions originales d’arts et de divertissement, couvert les activités entourant le 150e anniversaire du Canada, et continué d’investir dans le numérique et les services locaux.

T3

Revenus

Les revenus du troisième trimestre ont été supérieurs cette année, principalement en raison des revenus publicitaires de Radio-Canada plus élevés sur toutes les plateformes.

Cette augmentation est en partie contrebalancée par une baisse des revenus d’abonnement attribuable au fait que les Canadiens continuent de réduire leur abonnement à la télévision (tendance à la réduction des services).

Dépenses

Les dépenses du troisième trimestre de 2017-2018 ont été plus élevées, eu égard à la diffusion continue de plus de contenu original sur toutes nos plateformes. En particulier, nous avons présenté plus d’émissions originales d’arts et de divertissement et élargi nos services locaux. Nous continuons en outre d’investir dans nos capacités numériques.

T4

Revenus

Les revenus ont été supérieurs à ceux de la même période de l’exercice précédent, surtout en raison de la diffusion des Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018.

Dépenses

Les dépenses ont été supérieures à celles de la période correspondante de l’exercice précédent, compte tenu des coûts d’acquisition des droits de diffusion et de production pour les Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018.

INDICATEURS DE RENDEMENT DE LA STRATÉGIE 2020


INDICATEUR FINANCES Résultat 2016-2017 Cible 2017-2018 Résultat 2017-2018 RENDEMENT PAR RAPPORT À LA CIBLE Cible 2018-2019 Cible 2020
Cible de réduction des coûts atteinte (en millions $) 87,5 $ 93,1 $ 93,1 $ 104,0 $ 106,3 $1

Plus d’explications sur nos résultats financiers de l’exercice sont présentées dans la section Plan de reddition de comptes.

1 La cible a été mise à jour afin de refléter le fait que nous continuerons de diffuser Hockey Night in Canada le samedi et durant les séries éliminatoires au-delà de 2020.