À PROPOS DE NOUS
NOTRE CONTEXTE OPÉRATIONNEL
Les nouvelles technologies transforment la manière dont les Canadiens accèdent aux contenus. De nouveaux fournisseurs de contenu ont fait leur apparition, ce qui accroît la concurrence en raison du lancement sur le marché canadien de nouveaux produits et services qui évoluent constamment. Et tout cela, à un moment où le cadre réglementaire de l'industrie doit être revu afin de l'adapter au rythme des changements. Cette situation engendre une grande incertitude, mais CBC/Radio-Canada poursuit néanmoins ses avancées afin de mieux servir les Canadiens à l'ère du numérique.
LE CITOYEN NUMÉRIQUE ADOPTE L’UNIVERS VIRTUEL
Les Canadiens continuent d’interagir avec le contenu, y accèdent au moyen de nombreux appareils et l’échangent sur de multiples plateformes. Les habitudes en matière de consommation de médias évoluent, et les Canadiens sont plus connectés que jamais grâce à la prolifération des appareils et des plateformes numériques. En fait, 30 % des Canadiens possèdent désormais quatre écrans numériques, et ces Canadiens passent en moyenne 27 heures par semaine à consommer du contenu sur ces appareils, soit six heures de plus que la moyenne nationale1.
- TENDANCES DE CONSOMMATION DES MÉDIAS
- Automne 2011 : 68 %
- Automne 2014 : 78 %
- Automne 2017 : 83 %
- Automne 2011 : 55 %
- Automne 2014 : 62 %
- Automne 2017 : 69 %
- Automne 2011 : 33 %
- Automne 2014 : 49 %
- Automne 2017 : 61 %
- Automne 2011 : 10 %
- Automne 2014 : 33 %
- Automne 2017 : 49 %
Canadiens de 18 ans et plus
Regardent des contenus vidéo en ligne :
Écoutent des contenus audio en ligne :
Regardent la télévision en ligne :
Abonnement Netflix :
La croissance de l’utilisation de contenus audio et vidéo en ligne se poursuit en parallèle avec la multiplication des options et des choix. Près de la moitié des Canadiens ont accès à Netflix, et de nombreux autres regardent ou écoutent un éventail de contenus offerts en ligne. À l'automne 2017, 61 % des Canadiens regardaient la télévision en ligne, et ils étaient 69 % à écouter des contenus audio en ligne1.
À l'avenir, la croissance du marché des assistants intelligents à commande vocale viendra élargir et enrichir l'expérience des auditoires.
UNE INDUSTRIE CONCURRENTIELLE
Le marché médiatique canadien est l’un des plus concentrés au monde. Cinq acteurs nationaux se partagent 83 % des revenus du marché canadien (Bell, Québecor, Rogers, TELUS et Shaw/Corus) 2. Les entreprises qui le composent sont fortement intégrées verticalement et ont des intérêts dans la distribution, la diffusion et la création de contenu. Ces entreprises sont réglementées et doivent contribuer à la création et au soutien du contenu canadien, ce qui permet d’assurer la santé et la diversité de l’industrie canadienne des médias.
Cependant, la concurrence entre ces entreprises à l’intérieur de nos frontières ne constitue plus le principal défi. De grands acteurs mondiaux – qui exploitent des services non réglementés et ne contribuent pas financièrement à l’écosystème des médias canadiens – sont arrivés sur le marché et menacent ses assises. Ces entreprises ne sont pas de simples distributrices de contenu : elles investissent et s’impliquent massivement dans la création du contenu, augmentant substantiellement les budgets de production. Elles ont accès à des marchés potentiels combinés 100 fois plus importants que le marché canadien, et peuvent utiliser leurs économies d’échelle pour financer leurs investissements en programmation et en infrastructure. Elles ont accès à d’énormes quantités de données, ce qui leur permet de développer et de traiter le contenu spécifiquement pour leurs auditoires. Tout cela complique la tâche des entreprises canadiennes réglementées qui leur font concurrence3.
De plus, la concurrence devrait encore s’intensifier, puisque de nouveaux services et contenus (tant audio que vidéo) sont offerts en ligne. Les téléviseurs intelligents, les appareils connectés à Internet, les entreprises de distribution de radiodiffusion virtuelles, les services offerts directement aux consommateurs et les contenus générés par les utilisateurs continueront d’étendre et d’accroître les services offerts.
LA MODERNISATION DE LA POLITIQUE SUR LES COMMUNICATIONS AU CANADA
Aucune industrie ou organisation ne peut ignorer les possibilités et les bouleversements qui accompagnent l’évolution des technologies numériques, ni la transformation de la manière dont les Canadiens les adoptent et s’en servent. L’industrie des communications ne fait pas exception à la règle.
La politique et le cadre réglementaire actuels en matière de communications n’ont pas été modifiés depuis la dernière révision de la Loi sur la radiodiffusion en 1991. L’irruption dans le système d’acteurs internationaux qui proposent services, plateformes de distribution et contenus vient remettre en question la pertinence du cadre réglementaire existant. En réponse à cette situation et à d’autres changements dans l’industrie, on a lancé une nouvelle analyse du paysage de la radiodiffusion. De l’examen de la politique à l’évaluation de nouveaux modèles, en passant par une nouvelle vision et une nouvelle approche pour les industries de la création, le gouvernement est à l’œuvre pour faire entrer la politique publique sur la radiodiffusion dans l’ère numérique.
CBC/Radio-Canada reconnaît que le cadre de réglementation qui régit ses activités doit être revu pour répondre à l’évolution de l’environnement médiatique et poursuivre le renforcement de la culture canadienne. Positionner le diffuseur public national au cœur d’un cadre de réglementation moderne devrait constituer un objectif important.
CBC/Radio-Canada se transforme
Avec notre Stratégie 2020, nous prenons le virage numérique en évoluant avec les Canadiens afin de leur offrir nos contenus au moment et sur la plateforme de leur choix. CBC/Radio-Canada continue d’interpeler la grande majorité des Canadiens (86 %) tous les mois dans le format de leur choix, au moyen de ses services de télévision et de radio et de ses services numériques, qui sont offerts en français, en anglais et en huit langues autochtones.
Nous continuerons d’apprendre, de faire des essais, de nous transformer et d’innover. La section suivante traite de notre orientation stratégique visant à élargir et à approfondir notre conversation avec les Canadiens.