VIABILITÉ FINANCIÈRE

RÉTROSPECTIVE DE L’ANNÉE - NOS RÉSULTATS

RÉSULTAT EN IFRS ET RÉSULTAT D’EXPLOITATION SUR UNE BASE COURANTE

Nos résultats financiers sont analysés plus en détail ci-après.


Exercice terminé le 31 mars
2018 2017 Écart en %
Revenus 573 075 556 920 2,9
Financement public 1 207 749 1 099 085 9,9
Dépenses 1 830 896 1 724 411 6,2
Résultat avant autres gains et pertes (50 072) (68 406) 26,8
Autres gains et pertes 37 508 (2 362) N.S.
Résultat net de la période en IFRS (12 564) (70 768) 82,2
Éléments ne contribuant pas aux fonds d'exploitation ou ne nécessitant pas d'apport en fonds d'exploitation      
Régimes de retraite et autres avantages du personnel 52 492 51 066 2,8
Amortissement et coûts de mise hors service, déduction faite de l'amortissement du financement des immobilisations différé 22 412 22 358 0,2
Autres provisions pour des éléments hors trésorerie (13 646) (24 927) 45,3
Résultat d'exploitation sur une base courante1 48 694 (22 271) N.S.

Résultat net de la période en IFRS

Le résultat net en IFRS de l’exercice correspond à une perte de 12,6 millions de dollars, ce qui représente une amélioration de 58,2 millions de dollars ( 82,2 %) par rapport à l’exercice précédent. Les facteurs à l’origine de l’amélioration sont les suivants :

  • une hausse de 108,7 millions de dollars ( 9,9 %) du financement public. Pour une deuxième année d’affilée, le crédit parlementaire pour les activités d’exploitation a augmenté de 75,0 millions de dollars, conformément au plan de réinvestissement du gouvernement dans le diffuseur public. Nous avons en outre reçu cette année 34,1 millions de dollars pour le financement au titre de l’inflation salariale pour les exercices 2016-2017 et 2017-2018;
  • un gain de 37,5 millions de dollars, obtenu en grande partie sur le produit total de 54,5 millions de dollars tirés de la vente de notre participation dans Sirius XM Canada Holdings Inc. (SiriusXM), en partie contrebalancé par une perte hors trésorerie de 8,0 millions de dollars sur la vente de la Maison de Radio-Canada (MRC) à Montréal ainsi qu’une perte de 4,8 millions de dollars sur la radiation des coûts de développement de logiciels;
  • une augmentation de 16,2 millions de dollars ( 2,9 %) de nos revenus, principalement induite par la croissance de nos revenus publicitaires à la télévision et sur les plateformes numériques, eux-mêmes poussés par la diffusion des Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 et par la performance de Radio-Canada qui a surpassé celle du marché publicitaire francophone tout au long de l’exercice.

La hausse générale de nos revenus a été compensée en partie par un accroissement de 106,5 millions de dollars ( 6,2 %) de nos dépenses, compte tenu de notre engagement à poursuivre nos investissements dans le contenu original, nos capacités numériques et les services locaux.

Les variations de nos revenus et de nos dépenses sont expliquées plus en détail dans les pages qui suivent.

Résultat d’exploitation sur une base courante

CBC/Radio-Canada définit le résultat d’exploitation sur une base courante comme le résultat net en IFRS diminué des ajustements pour les dépenses qui n’exigent pas le décaissement de fonds d’exploitation sur une période d’un an et des ajustements pour les revenus qui ne génèrent pas de fonds d’exploitation sur une période d’un an. Cette mesure s’apparente à celle qu’emploie la direction pour suivre la performance de la Société et pour tenir le budget de la Société en équilibre constant avec les crédits parlementaires. Nous considérons qu’elle constitue une information complémentaire utile pour les lecteurs de nos rapports financiers, même s’il est vrai qu’elle n’a pas de sens normalisé prescrit par les IFRS et qu’il est peu probable qu’elle puisse être comparée avec les mesures présentées par d’autres entreprises.

Un ajustement est effectué pour éliminer les dépenses sans effet sur la trésorerie au titre des régimes de retraite et des autres avantages du personnel postérieurs à l’emploi, qui représentent l’excédent des dépenses calculées selon les IFRS sur les cotisations monétaires réelles de l’exercice. Des ajustements concernent également d’autres éléments hors trésorerie, comme l’amortissement et la mise hors service d’immobilisations corporelles; l’amortissement du financement des immobilisations différé; et les congés annuels non budgétaires. D’autres postes moins significatifs principalement reliés aux avantages du personnel, auxquels des fonds ne sont pas affectés ou qui ne génèrent pas de fonds dans la période considérée, sont ajustés aux fins du rapprochement du résultat net avec le résultat d’exploitation sur une base courante.

Le résultat d’exploitation sur une base courante affiche un gain de 48,7 millions de dollars, une augmentation de 71,0 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent. Cette augmentation est conforme à l’amélioration du résultat net en IFRS telle qu’elle est expliquée ci-dessus.